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Le 11 juin 2001



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Racines

(ASP) - Il y a un quart de siècle, une mini-série télévisée intitulée Racines (Roots) marquait l’histoire de la généalogie aux Etats-Unis. Pendant deux semaines, des dizaines de millions de téléspectateurs suivirent l’histoire d’une famille noire, depuis l’Africain Kunta Kinte vendu en esclavage jusqu’à la guerre civile, plus d'un siècle plus tard —et du même coup, des milliers de Noirs se découvrirent une passion pour la recherche de leurs ancêtres. Aujourd’hui, un programme scolaire associé à la génétique fait mieux encore.

Des classes d’une banlieue de Boston à majorité Noire appelée Roxbury ont en effet travaillé cette année à un projet très spécial, dont la première phase a consisté à recueillir deux échantillons de l’ADN de tous les élèves (un cheveu, et un morceau de peau) ; à se faire expliquer par un biologiste moléculaire ce qu’est l’ADN, ce que sont nos gènes, et comment on peut établir la filiation d’une personne à partir de sa série de gènes.

Le biologiste en question, Bruce Jackson, de l’Ecole de médecine de l’Université de Boston, est derrière le projet en question, lancé l’automne dernier. Son intention est de comparer ces échantillons d’ADN avec d’autres échantillons, recueillis ce printemps auprès d’habitants d’Afrique de l’Ouest, plus précisément au Sénégal et en Sierra Leone —deux lieux d’où sont partis, aux XVIIe et XVIIIe siècles, des milliers d’esclaves. L’espoir est donc que de cette façon, on puisse lier certains des enfants de Boston à certains lointains cousins ouest-africains.

"Les tests d’ADN ne sont pas un parcours magique vers le passé", prévient le Dr Jackson lorsqu’interrogé par les journalistes. En d’autres termes: pour plusieurs enfants, peut-être même pour tous, il n’y aura pas de certitudes, juste une vague possibilité. Mais ces tests contiennent en eux le potentiel de remplir de grands trous dans l’histoire de familles jadis arrachées à leurs terres, leurs traditions, leurs cultures et leurs propres racines.

Les résultats, si tout va bien, devraient être connus l’automne prochain. Et l’expérience sera certainement renouvelée ailleurs, augmentant chaque fois les chances de réussite... et entraînant une meilleure connaissance du passé.

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