| Semaine du 11 décembre 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Une équipe scientifique internationale affirme que, pour la première fois, on a des raisons d'être optimiste : si la tendance dans l'interdiction des produits chimiques nocifs se maintient, le trou dans la couche d'ozone pourrait rétrécir, et même se refermer... d'ici 50 ans. Cette prédiction a eu lieu dans le cadre d'un congrès international sur "les processus stratosphériques et leur rôle dans le climat", tenu à Buenos Aires, Argentine. Mais les experts préviennent que pour en arriver là, il faudra vraiment que la tendance se maintienne: autrement dit, que les gouvernements gardent l'oeil rivé sur l'objectif de réduire les gaz à effet de serre, et non pas qu'ils s'imaginent que le plus gros de l'effort est maintenant derrière eux. Leur prévision optimiste s'appuie sur des données récentes démontrant une réduction, dans la basse atmosphère de notre planète, des plus dévastateurs de ces produits chimiques, les CFC (chlorofluorocarbones). Les CFC sont connus pour briser les molécules d'ozone, des molécules composées de trois atomes d'oxygène, qui protègent la surface de la Terre -et par conséquent, tout ce qui y vit- des dangereux rayons ultra-violets du Soleil. Un interdit international pèse sur les CFC depuis 1987, dans le cadre de ce qu'on appelle le Protocole de Montréal. Mais comme quoi rien n'est effectivement gagné, octobre 2000 a permis d'observer, au-dessus du Pôle Sud, le plus gros trou de l'histoire dans la couche d'ozone... Retour au sommaire des capsules Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
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