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Le 16 octobre 2001



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75 millions d'empoisonnés à l'arsenic

(ASP) - Dans les années 80 et jusqu’au début des années 90, jusqu’à 75 millions de villageois du Bangladesh ont bu de l’eau contaminée à l’arsenic, à partir de puits creusés par la Commission géologique britannique. Aujourd’hui, des milliers de villageois s’apprêteraient à déposer un recours collectif contre la Commission, selon un reportage du service d’information de la revue Nature.

L’événement en question avait été décrit comme "le pire empoisonnement de masse de l’histoire". Il tire ses origines du creusement au Bangladesh de plus d’un million de puits dans les années 70, 80 et 90, résultat d’un programme massif d’aide internationale, dans le but de réduire la proportion de maladies causées par de l’eau contaminée. "Le Bangladesh fait paraître Tchernobyl comme un pique-nique du dimanche", s’indigne Richard Wilson, expert en empoisonnement à l’arsenic à l’Université Harvard.

Les plaignants, si leur poursuite devant les tribunaux se confirme, accuseront la Commission géologique d’être responsable de leur empoisonnement, parce qu’elle n’aurait jamais testé l’eau en question, à la recherche d’arsenic. Une responsabilité que la Commission a déjà vigoureusement rejetée. A l’époque, dit-elle, plus précisément en 1992 -date de la fin des travaux- l’arsenic n’était pas encore reconnu comme un contaminant présent dans les eaux souterraines du Bangladesh, pas plus que dans des régions géologiquement similaires.

La plupart des puits ont été creusés dans les années 70 et 80 par l’UNICEF, organisation des Nations Unies pour l’enfance. Le gouvernement bangladeshi aurait toutefois décidé de ne pas poursuivre l’UNICEF, alléguant que le problème n’aurait pas pu être envisagé dès cette époque —alors qu’en 1992, il n’y avait plus aucune excuse de ne pas tester l’eau. C’est sur ce point que les experts scientifiques devront débattre.

La poursuite est préparée par un bureau d’avocats londonien décrit comme un "spécialiste de ce genre de causes".

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