| Semaine du 16 octobre 2000 |  |
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Retour au sommaire des capsules (ASP) - Exit le pétrole et ses rejets polluants, l'ère des véhicules qui ne crachent que de la vapeur d'eau est pour bientôt. Opel, filiale européenne de GM, a présenté Hydrogen1, un prototype, roulant sur base d'un Zafira, minivan compact très en vogue en Europe, fonctionnant, comme son nom l'indique, à l'hydrogène. Replongez-vous dans vos manuels de chimie et de physique. L'hydrogène, élément chimique très répandu, est attiré par l'oxygène, pour fabriquer de l'eau. Au cours de cette réaction à 80 degrés Celsius, une "super-batterie" de 200 éléments à combustible, connectés en série, génère entre 125 et 200 volts. Le courant continue ainsi "fabriqué" est converti en courant alternatif qui va alimenter un moteur, lequel fait avancer le véhicule. L'hydrogène est stocké sous forme liquide à dans un réservoir de 75 kg (autonomie : 400 km), sous la banquette arrière. Pour éviter tout risque, ce réservoir est en acier inoxydable et isolé par une architecture en double coque additionnée par plusieurs couches de fibres de verre... L'Hydrogen1, assurent ses concepteurs, n'est pas une "sous-voiture", puisqu'il atteint aujourd'hui la vitesse maxi de 140 km/h avec un 0 à 100 km/h en 16 secondes. GM a l'intention de commercialiser en grande série une telle voiture à pile combustible d'ici cinq ans. Un grand point d'interrogation subsiste: le réservoir. Malgré toutes les précautions prises, il est impossible d'éviter une évaporation naturelle de 2 à 3 % d'hydrogène, ce qui respecte les seuils de sécurité, mais pose un problème à tout le moins psychologique...
Christophe Bourgeois Retour au sommaire des capsules
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