En manchette cette semaine:
Vous êtes un légume
Archives des
capsules

LE KIOSQUE
Pour être branché sur la science
A lire aussi:
Capsules québécoises
|
Retour
au sommaire des capsules
Un deuxième océan autour de Jupiter
(ASP) - On vous parle depuis des années, à l'Agence
Science-Presse et ailleurs, de la possibilité qu'une lune
de Jupiter appelée Europe, cache un océan. Or,
voici que des lectures magnétiques d'une autre lune de
Jupiter, appelée Ganymède, révèlent
que celle-ci pourrait également abriter un océan.
Ces nouvelles données proviennent de la sonde américaine
Galileo, qui poursuit sa mission autour de Jupiter, et le groupe
de l'Université de Californie, qui les analysées,
s'empresse d'ajouter qu'il ne peut garantir qu'il a trouvé
de l'eau. Mais les données révèlent quelque
chose qui est "beaucoup plus conducteur d'électricité
que de la glace", explique Margaret Kivelson. Et une "couche"
d'eau de quelques kilomètres d'épaisseur, à
environ 200 kilomètres sous la surface rocheuse, ferait
l'affaire.
Rappel. Si l'astronomie était une science simple, avec
la distance qui séparent Jupiter et ses lunes du Soleil
-près de 800 millions de kilomètres- toute trace
d'eau là-bas aurait été gelée depuis
longtemps. Mais dans le cas d'Europe, il existe une hypothèse,
depuis une vingtaine d'années, qui tient la rampe envers
et contre tout: cette lune pourrait abriter une activité
volcanique, ou sismique. La chaleur que cela crée ferait
fondre la couche inférieur de la croûte de glace
qui enserre cette lune. Et à cause de cette croûte
de glace, nous serions incapables de voir l'océan en question.
Dans le cas de Ganymède par contre, c'est plus nébuleux.
Pas de couche de glace -il y a bel et bien de la glace sur Ganymède,
mais rien à voir avec les proportions monstrueuses d'Europe-
et pas de volcans -du moins, aucun qui soit visible. L'eau devrait
donc être souterraine. Mais même si tel était
le cas, expliquent les sceptiques, la chaleur interne de cette
lune ne suffirait pas, à elle seule, à expliquer
le maintien d'un "océan" souterrain. Que peuvent
donc signifier ces données renvoyées par Galileo?
La suite au prochain épisode...
Capsule
suivante
Retour
au sommaire des capsules
Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine
dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? N'oubliez pas de mentionner
la source... avec hyperlien s.v.p.!
|