| Semaine du 20 novembre 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Les chercheurs en comprennent désormais un peu plus sur les insomnies et autres troubles du sommeil, depuis qu'ils ont découvert qu'une souris porteuse d'une mutation dans son "gène-horloge" (c'est comme ça que ça s'appelle!) dort deux heures de moins que la normale. Ecrivant dans la dernière édition du Journal of Neuroscience, l'équipe de l'Université Northwestern à Evaston (Illinois) ajoute que cette découverte pourrait résoudre un vieux débat : le sommeil dépend-il de notre "horloge biologique", ou simplement de facteurs extérieurs (ce que nous avons mangé, l'abus de café, la cigarette, le stress, etc.). C'est la première fois que des chercheurs arrivent à établir une corrélation aussi nette entre un gène connu pour contrôler nos périodes de repos et d'activités, et le nombre d'heures de sommeil. Il s'agira maintenant d'observer quels sont les impacts à long terme sur ces souris: voir comment elles vieillissent est important pour leurs cousins humains, puisque plusieurs médecins croient que la privation de sommeil a effectivement un impact, à mesure que nous avançons en âge: prédispositions accrues à l'obésité, au diabète, peut-être même davantage de risques d'attraper un banal virus. Mais l'hypothèse optimiste, c'est aussi qu'il n'y ait pas d'impact du tout, et que ces souris dorment deux heures de moins tout simplement parce que, une fois ce gène disparu, elles ont moins besoin de sommeil. C'est ce que de futures recherches devront s'atteler à découvrir. Retour au sommaire des capsules
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