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Un vaccin de singe
(ASP) - Un vaccin administré à des singes a
permis de ralentir chez eux le développement du VIH, le
virus responsable du sida, au point d'empêcher l'apparition
de la maladie elle-même. Le vaccin n'a pas fait disparaître
le virus, mais l'a ramené à un niveau indétectable,
où il ne semble plus présenter de danger.
Le vaccin est arrivé à cet exploit en renforçant
le système immunitaire des rhésus (un singe du
Nord de l'Inde), écrit dans
la revue Science une équipe appartenant à
cinq instituts de recherche américains. Le traitement
est constitué d'ADN de rhésus, renforcé
par une protéine qui vient au secours du système
immunitaire.
Au-delà des subtilités biochimiques de la chose
(on observe un surplus de cellules immunitaires CD8+ et CD4+
chez les singes vaccinés), l'élément à
retenir de cette percée, c'est la voie choisie par les
chercheurs : ne pas essayer d'éradiquer le virus, mais
plutôt tenter de l'amener à un niveau très
faible, et
l'y maintenir, de sorte qu'il ne puisse plus faire de dommages.
Au cours des dernières années, plusieurs études
ont coup sur coup démontré que là où
on croyait le VIH éliminé, il demeurait en fait
bel et bien présent, endormi, et peut-être prêt
à se réveiller à la première occasion.
En d'autres termes, avec cette dernière étude,
on ne rêve pas d'empêcher la personne d'être
infectée, mais on empêche l'infection de faire des
dégâts.
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