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Le 29 mars 2001



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"Si on ne le fait pas ici, on le fera ailleurs"

(ASP) - Ca, c’est le message le plus inquiétant qu’ont pu entendre les sénateurs américains siégeant au sous-comité qui, cette semaine, discutent de clonage humain. Deux représentants de la secte raëlienne, dont le grand patron lui-même, sont venus défendre leur intention de cloner un être humain -un bébé décédé tragiquement- à plus ou moins brève échéance. Et ne se sont pas privés de dire que si, dans le pire des cas -le pire des cas, de leur point de vue- les Etats-Unis devaient interdire le clonage, ils réussiraient bien à trouver, ailleurs sur cette planète (ou sur une autre ?) quelqu’un qui l’autoriserait.

Mais nonobstant l’aspect spectaculaire de cette intervention, les autres présentations vont davantage pencher en faveur d’un interdit, ou au minimum d’un embargo. Et parmi ceux qui ont déjà fait part de leur opposition vigoureuse au clonage humain, nul autre que le père du clonage lui-même, si l’on peut dire, Ian Wilmut, de l’Institut Roslin, en Ecosse, celui à qui on doit, en 1997, le clonage de la brebis Dolly.

En fait, coïncidant avec leur apparition devant le congrès américain, Ian Wilmut et son collègue de l’Institut Roslin, Rudolf Jaenisch, publient ce jeudi dans Science un texte d’opinion aux allures de manifeste. Intitulé, tout simplement : " Ne clonez pas les humains ! " Ils y détaillent pourquoi le clonage humain, pour quelque motif que ce soit, devrait être interdit —à l’heure actuelle. Le taux d’échec effarant d’abord : il a fallu 277 tentatives avant de réussir Dolly ; parmi les embryons qui se sont implantés avec succès dans l’utérus des mères porteuses, la majorité ne sont pas arrivés à terme. Et depuis Dolly, on s’est aperçu qu’un nombre anormalement élevé de clones "réussis" sont nés avec des malformations (reins, système immunitaire, circulatoire ou respiratoire) ou un poids supérieur à la normale. De toute évidence, la "technique" est loin d’être au point, et dans de telles conditions, l’expérimenter chez des êtres humains serait "irresponsable".

A l’heure actuelle, seule une poignée d’États dans le monde bannissent explicitement le clonage humain. Dans la majorité des autres, comme le Canada et le France, une telle tentative tomberait dans une zone grise où plusieurs experts doutent que les lois actuelles sur les technologies de reproduction, auraient prise.

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