| Semaine du 29 janvier 2001 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Si vous avez déjà lu un paquet de cigarettes, vous savez qu'on y indique la quantité de goudron et de nicotine contenue dans chacun de ces clous de cercueil. Eh bien, il semble que ces chiffres n'aient pas grand-chose à voir avec ce que le fumeur respirera vraiment. Quel que soit le type de cigarette, y compris les "légères", le fumeur recevra une plus grande quantité de nicotine que ce qui est indiqué... simplement en inhalant plus fort. C'est là le résultat d'une étude un peu spéciale du Collège universitaire de Londres, plus précisément de son Unité de santé comportementale au Centre de recherche impériale sur le cancer. L'étude est parue dans la dernière édition du Journal of the National Cancer Institute. On y a observé attentivement pas moins de 2031 fumeurs, et plus précisément, ce que chacun d'eux "avale", comparativement aux estimations de l'industrie du tabac. Ainsi, les gens qui fument des cigarettes à basse teneur en nicotine inhalent huit fois plus de nicotine que les 0,14 milligrammes annoncés sur le paquet. Ceux qui préfèrent les marques à haute teneur en nicotine (0,8 milligrammes) reçoivent une fois et demi ce qu'ils ont payé. Les estimations des fabricants de tabac sont pourtant faites par des machines dont l'intégrité ne peut être mise en doute. Sauf qu'une machine a une et une seule façon de fumer: celle pour laquelle on l'a programmé. Le fumeur, lui, est beaucoup plus... humain. Bref, ceux qui s'achètent des cigarettes "légères" dans le but de sauver leurs poumons ne se rendent apparemment pas service... Retour au sommaire des capsules
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