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A la recherche de lumières extra-terrestres
(ASP) - Un nouveau télescope entrera en service l'an
prochain, non pas pour étudier des phénomènes
astronomiques, mais pour rechercher des signaux lumineux émis
par nos amis extra-terrestres.
C'est bien beau d'écouter le ciel dans l'espoir des
capter des signaux radio, mais une éventuelle civilisation
avancée n'aurait-elle pas mis au point des procédés
plus efficaces pour communiquer? C'est la question que se sont
posés depuis longtemps tous les experts de ce type de
recherche. En fait, l'hypothèse des signaux lumineux remonte
à 1960, à l'époque même où
on "écoutait" pour la première fois les
étoiles dans l'espoir d'y entendre E.T. Un nommé
Charles Townes avait alors lancé l'idée, pas si
farfelue de la part de l'inventeur du laser qu'il était,
qu'une telle civilisation pourrait tenter d'attirer notre attention
avec des signaux optiques. Et une technologie un tant soit peu
avancée serait sûrement capable d'envoyer d'énormes
signaux optiques, susceptibles d'être captés à
de très grandes distances...
Les plus enthousiastes ont commencé à tester
son idée au début des années 90. Mais le
télescope d'Oak Ridge à Harvard (Massachusetts),
avec sa lentille de 1,8 mètre, sera le plus puissant télescope
dans l'Est de l'Amérique du Nord. Et, grâce à
une promesse de financement de 350 000$ de la Planetary Society,
il sera le premier à se consacrer à cette recherche
inusitée. L'annonce officielle a été faite
la semaine dernière, dans le cadre du "3e Congrès
international sur la Recherche d'intelligences extra-terrestres
(SETI) dans le spectre optique".
Selon le concepteur du projet, l'astronome américain
Paul Horowitz, ce télescope pourrait détecter des
signaux optiques d'à peine un millionième de seconde.
Et il a un avantage sur un radio-télescope: il ne lui
faut "que" 150 nuits dégagées pour passer
en revue le ciel de l'hémisphère nord -puisqu'un
télescope n'a pas besoin, étoile après étoile,
de passer en revue l'immensité du spectre des ondes radio.
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