La francophonie se mêle de développement 
                          durable 
                        DAKAR (ASP) - La francophonie peut-elle 
                          faire sa part pour le développement durable? 
                          Une centaine de participants francophones réunis 
                          récemment à Dakar (Sénégal) 
                          ont retenu des propositions en ce sens, qui serviront 
                          à interpeller les chefs d'Etat lors du Sommet 
                          de Johannesburg, prévu en août prochain. 
                        
                        Le colloque, qui avait pour thème 
                          "Francophonie et Développement durable: quels 
                          enjeux, quelles priorités pour l'horizon 2012?", 
                          était organisé par l'Institut de l'Énergie 
                          et de l'environnement de la Francophonie (IEPF) en collaboration 
                          avec le ministère sénégalais de 
                          la jeunesse, de l'Environnement et de l'Hygiène 
                          publique et l'Agence universitaire de la Francophonie 
                          (AUF).
                        Parmi les aspects souvent évoqués 
                          dans les ateliers: l'importance des modes de production 
                          durable respectant l'environnement, la pérennité 
                          des ressources naturelles et la diversité culturelle 
                          des besoins humains. A ce sujet, une étude en 
                          atelier présentée par les Canadiens François 
                          Richard et Michel Mongeon, sur la stratégie de 
                          développement durable de l'Assemblée des 
                          Premières nations du Québec et du Labrador, 
                          a mis en évidence l'importance de cette dimension 
                          culturelle: dans tout débat sur l'environnement: 
                          "l'existence et la survivance des communautés 
                          autochtones n'a été possible que parce 
                          qu'elles ont toujours été en équilibre 
                          avec leur environnement", selon M. Mongeon. Il existe 
                          un cercle de dépendance entre un territoire de 
                          qualité et des pratiques de vie, des transmissions 
                          de connaissances écologiques et des valeurs associées 
                          à ces connaissances.
                        Dès lors, il faut favoriser la 
                          revalorisation de pratiques traditionnelles et d'éthiques 
                          associées à l'environnement. Pour en arriver 
                          là, les communautés doivent elles-mêmes 
                          faire valoir leurs aspirations de développement.
                        Antoine Lawson