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Le 7 octobre 2002



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Le gène du Nobel

(Agence Science-Presse) - La génétique est donc à l'honneur des Nobel cette année, et ça ne fait que commencer: au cours des prochaines années, il y a fort à parier qu'elle va enrober la majorité des Nobel de médecine, à mesure que les percées dans cette science encore jeunes déboucheront sur des montagnes d'applications pratiques. Cette fois, c'est la façon dont les gènes contrôlent la croissance des organes, qui vaut à deux Britanniques et un Américain la prestigieuse récompense.

Le travail associé à cette découverte remonte à quelques décennies en arrière, comme c'est généralement le cas avec les Prix Nobel. En l'occurrence, il faut remonter aux années 60 pour voir l'un des trois heureux élus, Sydney Brenner, alors à l'Université Cambridge (Angleterre), travailler sur le ver C. elegans: celui-ci allait devenir leur "rat de laboratoire" à tous les trois, dans leur quête pour lier l'analyse des gènes, la division des cellules et le développement des organes. Trente ans plus tard, ce ver deviendrait, en partie grâce à leur acharnement, le premier animal à voir son génome entièrement décodé.

Entretemps, le Britannique John Sulston, également à Cambridge, avait démontré, dans les années 70, que certaines cellules bien précises se lancent dans un processus de "mort programmée" -une sorte de suicide à l'échelle microscopique- et que ceci fait partie intégrante du processus de croissance, chez ce ver comme chez les humains; et l'Américain Robert Horvitz, du Massachusetts Institute of Technology, avait identifié, dans les années 80, les gènes contrôlant cette mort cellulaire chez le ver.

Bref, un lent et long travail, pratiquement inconnu du grand public, qui n'a jamais fait les manchettes en 30 ans, mais dont les résultats font aujourd'hui partie des acquis de la science médicale: la mort programmée des cellules, le développement des organes, et les gènes qui sont derrière tout cela.

Tous ces éléments qui s'emboîtent les uns dans les autres permettent par ailleurs de mieux comprendre, aujourd'hui, les mécanismes à l'oeuvre derrière un coeur malade, derrière des cellules attaquées par le VIH (le virus responsable du sida), ou derrière la progression d'une tumeur cancéreuse.

Le Nobel de médecine a été annoncé lundi, le 7 octobre, comme c'est l'usage: l'annonce du lundi ouvre traditionnellement la "semaine Nobel", celle-ci culminant avec l'attribution du Nobel de la paix, le vendredi.

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