
Le 16 octobre 2002


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La juge et les téléphones cellulaires
(Agence Science-Presse) - Une juge du Maryland
a rejeté les prétentions d'un homme selon
qui le téléphone cellulaire était à
l'origine de son cancer du cerveau. L'homme réclamait
800 millions$ de la compagnie Motorola.
Et l'homme, Christopher Newman, était
arrivé avec un dossier scientifique d'autant plus
solide qu'il était lui-même neurologue. Sauf
que, tout solide qu'il soit, son dossier était rempli
de trous, a conclu la juge de la cour de district Catherine
Blake: à travers le monde, en dépit de 10
années de peurs et d'angoisse, et contrairement à
la croyance populaire, jamais une étude scientifique
n'a pu démontrer qu'il y avait un lien entre téléphones
cellulaires et cancer du cerveau. Plusieurs de ces recherches
ont émis des soupçons à partir de petits
groupes de gens, trop petits pour être significatifs.
Une seule, une étude suédoise, portant sur
les téléphones cellulaires analogiques (à
ne pas confondre avec leurs compères plus récents,
et numériques), a conclu que leurs usagers couraient
26% plus de risques de développer un cancer que les
non-usagers. Mais de l'autre côté, plusieurs
études, certaines plus poussées que celle
des Suédois, ont conclu... qu'il était impossible
de mettre le doigt sur une quelconque trace de risque accru.
Ce jugement de 23 pages constitue pour l'instant
le jugement le plus étoffé jamais pondu dans
cette saga des téléphones cellulaires. En
attendant, peut-être, que le plaignant n'aille en
appel, une décision qu'il n'avait pas encore prise
au moment d'écrire ces lignes.
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