Un enfant sur puce informatique (suite)
(ASP) - La puce informatique que d'aucuns
rêvent d'implanter dans chaque enfant (voir
ce texte) vient d'obtenir l'approbation des autorités
américaines.
La VeryChip ne pourra toutefois pas contenir
d'informations médicales, comme le souhaitait
son fabricant, la compagnie Applied Digital Solutions,
mais elle pourra bel et bien être implantée
sous la peau d'un enfant -afin de les retrouver dans
des cas d'enlèvements, par exemple. Ou sous la
peau d'adultes -notamment pour servir de "carton" d'identification
à ceux qui travaillent dans des installations
à haute sécurité, ou aux prisonniers.
Elle pourrait envoyer un signal radio, ce qui permettrait
de localiser son porteur, via satellite, où qu'il
se trouve.
Le code d'identification de la VeryChip
pourra aussi être lu par un appareil approprié,
à la manière des codes-barres.
La compagnie réclamait de l'Administration
américaine des aliments et drogues (FDA) une
autorisation pour vendre son produit sur le territoire
américain. L'autorisation, bien que limitée,
lui permettra donc de commercialiser son bidule, dont
elle fait la promotion depuis environ trois ans. Coût
d'achat: 200$ US.
Mais en dépit des hauts cris poussés
par les défenseurs de la vie privée, la
puce n'avait même pas besoin d'une telle autorisation,
a souligné le Washington Post. Si elle
avait contenu des informations médicales, l'autorisation
de la FDA aurait effectivement été requise.
Par contre, dès le moment où elle n'est
qu'un instrument d'identification, comme les colliers
électroniques que portent déjà
certains détenus lorsqu'ils bénéficient
d'une sortie, la puce est légale.
Un code-barre pour humains. Non, ce n'est
pas un récit de science-fiction...