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Le 19 mars 2002



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Mondialisation de la santé des pauvres

(ASP) - Entre 40 et 52 milliards d’ici l’an 2015: c’est ce qu’il en coûterait pour améliorer considérablement l’état de santé de la population des 83 pays les plus pauvres de la planète.

La priorité serait de réduire la prévalence des maladies les plus dévastatrices —dont plusieurs sont faciles à traiter, pour autant qu’on ait l’infrastructure médicale nécessaire et l’argent pour acheter les médicaments ou entreprendre une campagne massive de vaccination. C’est en bonne partie à cela que serviraient ces milliards.

Le calcul constitue le coeur d’une étude publiée dans la dernière édition de la revue américaine Science (la lecture du résumé nécessite une inscription gratuite), et co-signée par une douzaine de chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé, de l’Ecole d’hygiène et de médecine tropicale de Londres... et de la Banque mondiale. Autrement dit, il s’agit à la fois d’une analyse médicale du problème... doublée d’une analyse froidement comptable. "Un tel programme est réalisable, concluent-ils, et éviterait des millions de décès de femmes et d’enfants chaque année dans les pays pauvres."

Analyse froidement comptable, parce que, évaluent-ils, une amélioration de l’état de santé se traduirait par une amélioration de l’économie: moins de forces vives emportées dans la force de l’âge, une meilleure espérance de vie, et ainsi de suite.

Ce n’est pas la première fois, loin de là, que des chercheurs s’indignent du fait que des populations entières meurent dans les pays du Sud, faute de soins qui sont accessibles dans les pays du Nord (mortalité infantile, tétanos, diphtérie, ou la tuberculose, sur laquelle porte spécifiquement une autre étude dans Science, signée seulement par l’OMS cette fois). Mais la présence d’un représentant de la Banque mondiale et de l’économiste Jeffrey Sachs parmi les signataires signifie qu’une autre orientation a pris forme: pour convaincre le Nord d’investir ces milliards, allons-y par des arguments bêtement comptables.

En fait, c’est déjà commencé, souligne l’étude, en rappelant le récent rapport de l’OMS et de sa Commission sur la macro-économie et la santé, dont un des groupes de travail sur la portée des interventions internationales a fourni une base aux calculs dont il est question ici. De calculs en calculs, les chercheurs ont concentré leurs regards sur une liste des 83 pays dont le revenu annuel moyen par habitant est au bas de l’échelle (1200$ et moins). Des pays dont la population atteindra les 4,8 milliards en 2015...

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