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Le 21 janvier 2002



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La science du volcan du Congo

(ASP) - Le Mont Nyaragongo, dans la République démocratique du Congo, qui a fait éruption la semaine dernière, est l’un des plus actifs de toute l’Afrique.

Il fait partie d’un groupe de pas moins de huit volcans —appelée la chaîne des Virunga- qui courent le long des frontières communes aux États du Congo, du Rwanda et de l’Ouganda. Des huit, le Nyaragongo et le Nyamuragira sont ceux qui ont, de loin, l’histoire la plus tumultueuse. Du moins, l’histoire récente.

Ainsi, la dernière crise du Nyamuragira remonte à l’an dernier (il n'y avait pas eu de décès), et celle du Nyaragongo, à 1994 —autant dire il y a un bref instant, à l’échelle géologique- lorque de la lave était apparue sur le cratère du sommet. Mais il n’y avait pas eu d’éruption à ce moment. Alors que la semaine dernière, ce à quoi les résidents ont eu le douloureux privilège d’assister, c’est à de la lave voyageant, en certains endroits, jusqu’à 60 kilomètres à l’heure —plus vite qu’une voiture sur une route encaissée.

L’activité intense de la chaîne des Virunga s’explique par le fait que cette région est assise sur une fracture de la croûte terrestre, faisant partie de la plus vaste Faille Est-africaine.

Et il ne faut pas s’imaginer qu’une fois la lave arrêtée, et refroidie, les problèmes cessent : si la lave a atteint un lac (le lac Kivu est juste à côté), ou un cours d’eau, les risques d’empoisonnement sont élevés.

Il y avait même un autre risque, aujourd’hui écarté, mais qui était ainsi décrit vendredi dernier, sur les ondes de la BBC, par un expert de la Commission géologique américaine: "un flot de lave en fusion tombant dans les profondeurs du lac" pourrait déclencher une réaction en chaîne. En entrant en contact avec les poches de dioxyde de carbone et de méthane qui dorment depuis des millions d’années là-dessous, elle ferait remonter ces gaz vers la surface, où ils formeraient un nuage asphyxiant et inflammable.

Comme si le volcan n’était pas une calamité suffisante...

En 1986, le lac Nyos, au Cameroun, avait relâché un " nuage " de ce genre, qui avait tué plus de 1700 personnes.

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