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Le 23 septembre 2002



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Pourquoi le virus du Nil a-t-il tant de succès cette année?

(Agence Science-Presse) - Rassurez-vous, ce n’est pas un 456e article sur le nombre de gens infectés par le virus du Nil. Même si ce mal a obtenu une attention médiatique de loin supérieure à son importance —en comparaison du sida, par exemple, ou de la résurgence de la tuberculose- il n’en demeure pas moins qu’il pose une énigme scientifique: que diable lui arrive-t-il cette année ?

La maladie avait d’abord surgi à l’été 1999 à New York. Et puis, bien que se répandant de plus en plus loin de cette ville, elle n’avait eu à son actif, en tout et pour tout, de 1999 à 2001, que 149 cas confirmés, dont 18 décès. Or, voilà que depuis le début de l’année 2002, on recense 1400 cas, et 66 décès. A Cambridge notamment, des étudiants, depuis le début de l’été, ont transformé la rue Lexington en un terrain d’expérience: sur le trottoir, dans les arbres et sur les terrains privés, ils y ramassent chaque matin des oeufs de moustiques et y capturent des pigeons, espérant ainsi trouver une clef du mystère.

Une partie de l’explication réside dans le fait que le virus a trouvé, avec l’Amérique du Nord —où il n’avait jamais été, avant 1999- une terre fertile, selon David Rogers, de l’Université britannique d’Oxford : plus de 70 espèces d’oiseaux et 40 espèces de moustiques lui ont servi d’hôtes jusqu’ici, ce qui est énorme. Mais ça, on l'avait signalé dès la fin de l'année 2000 (voir ce texte).

Une autre partie de l’explication réside certes dans le fait qu’on parle plus que jamais du virus, avec pour résultat que les gens vont plus rapidement consulter un médecin, et qu’il y a ainsi davantage de cas confirmés. A preuve, seulement 4,5% des cas ont été mortels cette année, contre 14% en 1999. Mais cela n’explique pas tout, puisque le nombre de décès est réellement plus élevé cette année, ce qui tend à indiquer que le virus est réellement plus solide.

Quant aux températures plus chaudes de la Louisiane, déjà évoquées, elles pourraient expliquer que ce virus, originaire d’Afrique, y ait touché plus de gens (238 des 1400 cas cette année), mais le fait que ce soit l’Illinois qui mène la marche avec ses 358 cas, ne fait qu’augmenter le mystère.

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