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Le 24 septembre 2002



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Chine: l'activiste anti-sida libéré

(Agence Science-Presse) - Après 26 jours de détention, le Dr Wan Yanhai, cet activiste chinois dont on craignait pour la vie, a été libéré par les autorités chinoises. Celles-ci restent campées sur leur position: l'homme, connu à travers le monde pour ses campagnes de prévention et d'information sur le sida, et ses critiques du travail du gouvernement chinois en la matière, aurait disséminé illégalement des informations.

Certes, comme nous l'écrivions la semaine dernière (voir ce texte), tout le monde sait que la Chine n'est pas l'endroit rêvé pour critiquer les autorités. Mais lorsque ce couvercle placé sur l'information concerne l'épidémie de sida, on s'interroge sur la santé mentale de ceux qui gouvernent.

Car les chiffres sont de plus en plus alarmants: il y a là-bas, désormais, au moins un million de personnes infectées par le VIH, le virus responsable du sida. Au moins. Parce que c'est là le chiffre admis du bout des lèvres par les autorités. Un rapport des Nations Unies publié en juin parle plutôt d’un million et demi, et prévient que ce nombre pourrait atteindre 10 millions à la fin de la décennie. Le gouvernement chinois ne fait que commencer, tout doucement, à mettre sur pied des campagnes de prévention et d’information.

Le Dr Wan Yanhai avait été choisi en juillet 2002 pour recevoir le Prix de l'Action contre le VIH et pour les droits humains, créé cette année par le Réseau juridique canadien VIH/sida et l'organisme Human Rights Watch. C'est son épouse qui est venu chercher le prix à sa place, le 13 septembre, ce qui a contribué à accroître la pression médiatique sur le gouvernement de Beijing.

En août 2001, le ministre de la Santé avait admis que, dans la province du Henan, des milliers de gens avaient été infectés à travers des transfusions de sang. Mais là où ça devenait carrément gênant pour le gouvernement, c'est que ce sang provenait de réserves échappant au contrôle des autorités. Ce sont ces informations que Wan Yanhai aurait illégalement "disséminées", celles-là et d'autres, faisant état de fonctionnaires locaux qui auraient tiré des bénéfices financiers de ces réserves illégales de sang.

Libéré en fin de semaine, Wan Yanhai a déclaré aux journalistes que de révéler ces informations avait été une "erreur". Le gouvernement s'en est de son côté pris aux médias étrangers, à qui il a reproché, cela va sans dire, d'avoir fait "beaucoup de bruit" autour de cette arrestation.

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