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Le 28 mars 2002



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Un chercheur sur puce électronique

(ASP) - Le scientifique qui essaie de se connecter à un ordinateur est critiqué par ses collègues: un "gadget", contestent en effet ceux qui y voient plus un événement médiatique qu'une expérience qui fera avancer la science.

C'est maintenant chose faite: des chirurgiens ont implanté dans le bras du professeur d'informatique Kevin Warwick un appareil électronique qui, affirme-t-il, devrait lui permettre de "communiquer" ses émotions et certains ordres à un ordinateur.

L'appareil d'un centimètre de long doit être le premier pas vers des applications médicales, en particulier chez les patients qui ont été victimes de dommages au cerveau ou à la moelle épinière. C',est du moins ce qu'on lit dans le communiqué émis par l'équipe de Warwick, à l'Université de Reading, en Angleterre.

Mais plusieurs experts sont sceptiques. "C'est bien, pour l'industrie du divertissement, mais cela ne va pas contribuer le moins du monde à la neurologie", lance Nick Donaldson, du Collège universitaire de Londres.

Il faut dire que les rêves de Kevin Warwick vont bien au-delà d'une puce médicale. Il a souvent écrit que les humains étaient vouées à devenir des cyborgs -c'est-à-dire des individus en partie humain, en partie machine. Dès 1998, il avait implanté temporairement un transmetteur dans son bras, relié sans fil à un ordinateur, qui avait pour conséquence de faire ouvrir la porte de son bureau et d'allumer automatiquement les lumières, dès qu'il arrivait à proximité. Cette fois-ci, plutôt que d'ouvrir une porte, Warwick espère faire remuer ses doigts via l'ordinateur -après avoir remué autant de doigts qu'il sera nécessaire pour que l'ordinateur enregistre les connections correspondantes de neurones, et ensuite, tente de reproduire le tout.

Ce type d'implant est d'ores et déjà utilisé dans des expériences animales, mais l'activité du cerveau d'un humain est autrement plus complexe, d'où le scepticisme d'un Nick Donaldson, ou d'un Steve McMahon, professeur de physiologie au Collège universitaire King's de Londres: pour lui, l'expérience Warwick permettra de recueillir peu de données utiles. "Les électrodes n'ont virtuellement aucune chance d'enregistrer l'activité des neurones associées avec les signaux qui transmettent des messages de douleurs ou d'émotions. Les fibres nerveuses qui sont liées à ces états créent des signaux électriques qui sont tout simplement trop faibles pour être détectés avec cette technologie."

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