Coupures dans l'espace 
                        (Agence Science-Presse) - Ca va de mal 
                          en pis pour la station spatiale internationale. Les 
                          Russes ont annoncé la semaine dernière 
                          qu'ils 
                          n'avaient pas les sous nécessaires pour construire 
                          les "taxis" nécessaire pour conserver la 
                          station opérationnelle. 
                        La prochaine contribution russe, après 
                          le module Zvezda installé il y a deux ans, ce 
                          sont en effet deux vaisseaux Soyouz par année 
                          et six engins automatiques Progress, afin que la station 
                          soit régulièrement ravitaillée, 
                          et que des équipes de relève y montent 
                          tout aussi régulièrement -les navettes 
                          spatiales américanes ne peuvent pas tout faire 
                          à elles seules. L'agence spatiale russe a depuis 
                          des années les problèmes financiers que 
                          l'on sait, à l'image du reste du pays. Et l'aide 
                          en sous-main de la Nasa et des agences européennes 
                          n'a jamais été clairement quantifiée. 
                          Mais cela n'en était jamais arrivé au 
                          point où les autorités russes avaient 
                          demandé à ce que toutes les opérations 
                          entourant la station spatiale soient "temporairement 
                          suspendues". 
                        La Nasa fait de plus face, elle aussi, 
                          à des coupes budgétaires, et a elle aussi 
                          annoncé, au cours de la dernière année, 
                          qu'elle réduirait sa contribution à la 
                          station spatiale internationale, au point où 
                          il est pratiquement acquis, maintenant, que les équipages 
                          ne seront plus composés que de trois personnes, 
                          au lieu de six. Ce qui ne leur laissera guère 
                          de temps pour faire de la science: selon les dernières 
                          évaluations, l'entretien régulier et les 
                          tâches quotidiennes occuperont à elles 
                          seules, à temps plein, une équipe de trois 
                          personnes...