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 Le 30 décembre 
                        2002  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      Le cancre des échecs (Agence Science-Presse) - Voilà qui 
                      ne fera pas plaisir aux amateurs d'échecs: une étude 
                      conclut que pour jouer aux échecs... nul n'est besoin 
                      d'être intelligent! Ce qu'il faut en effet, c'est de l'expérience, 
                      et non de l'intelligence, écrivent noir sur blanc 
                      des chercheurs américains et chinois après 
                      avoir analysé les cerveaux de joueurs d'échecs 
                      et de GO (un jeu de table chinois, où les joueurs 
                      utilisent des pierres pour clôturer un territoire). 
                      Les zones du cerveau traditionnellement associées 
                      à l'intelligence sont rien de moins qu'inactives 
                      lorsque les joueurs s'échinent sur leur prochain 
                      coup, ajoutent ces scientifiques.  Et ça, alors que les échecs 
                      continuent d'être qualifiés du jeu le plus 
                      intellectuel, ou le plus cérébral, selon l'adjectif 
                      qu'on préfère.  Les défis lancés par ces jeux, 
                      explique le chercheur principal Sheng He, de l'Université 
                      du Minnesota, mettraient essentiellement en action la mémoire 
                      des parties qu'on a déjà jouées. Bien 
                      que ce chercheur concède que certaines parties, où 
                      l'enjeu est plus élevé -une somme d'argent, 
                      ou un titre de champion- peuvent davantage "stimuler" ces 
                      zones du cerveau associées à l'intelligence, 
                      il s'agirait là des exceptions.  Ces conclusions, publiées dans la version 
                      en ligne de la revue Cognitive Brain Research, n'étonnent 
                      pas John Gabrieli, un psychologue de l'Université 
                      Stanford qui, interrogé par la revue Nature, 
                      a cette explication cruelle: "la majeure partie des choses 
                      que nous considérons comme brillantes sont basées 
                      sur l'expérience".    Capsule 
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