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semaine du 3 juin 2002



Vous êtes une souris


O
n savait déjà que le chimpanzé et l’humain partagent près de 99% de leurs gènes. Mais que diriez-vous d’apprendre que vous partagez 97,5% de vos gènes avec... la souris?

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Cette estimation est l’aboutissement d’un travail d’un travail de deux ans, qui a consisté à comparer le chromosome 16 de la souris avec son équivalent humain. Une comparaison complète des deux bagages génétiques pourrait donc aboutir à une estimation différente, mais on a déjà une bonne idée du résultat final: la souris et l’humain sont beaucoup plus ressemblants qu’on ne le croyait.

Les estimations précédentes concluaient en effet que nous ne partagions avec la souris "que" 85% de notre code génétique.

Si on remonte l’arbre généalogique, on s’aperçoit que les ancêtres des primates —dont l’humain- et des rongeurs —dont la souris- se sont "séparés" il y a près de 100 millions d’années. Cela signifie donc que les génomes des uns et des autres ont fort peu évolué pendant tout ce temps. Ou plus exactement, que les changements —2,5% de nos 3 milliards de paires de base composant nos quelque 40 000 gènes- ont été, à eux seuls, extrêmement significatifs.

"Peut-être que 100 millions d’années, ce n'est pas suffisant pour obtenir de gros changements", déclare le biologiste Richard Mural. Des propos qu’on a plutôt l’habitude d’entendre dans la bouche des astronomes...

Mural est employé d’une compagnie privée, Celera Genomics, de Rockville (Maryland), la même à laquelle on doit un des deux décodages du génome humain, l’an dernier. C’est également à elle qu’on doit le décodage, plus récemment, du génome de la souris. L’analyse dont il est question ici, signée par quelque 175 chercheurs, est parue dans la dernière édition de la revue américaine Science. Mais, comme d’habitude, avec des restrictions qui font rugir les partisans d’une information ouverte: les données concernant le chromosome 16 de la souris sont désormais disponibles dans leur totalité, mais le reste du génome de la souris, a décrété Celera, reste encore réservé aux scientifiques qui voudront ou pourront payer.

Les ressemblances vont renforcer la conviction des généticiens, qui fouillent depuis des années le génome de la souris afin d’y trouver des causes ou des solutions à des maladies frappant les humains: en effet, si nos génomes sont à ce point identiques, les problèmes et les remèdes —une protéine produite par un gène, par exemple- ont de bonnes chances d’être semblables.

 


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