L'événement de la semaine


Pour tout trouver sur Internet


Tous les médias en un clin d'oeil


Nos nouvelles brèves
  
  

Notre chronique de
vulgarisation est toujours en ligne.



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 9 octobre 2003


Retour au sommaire des capsules

Nobel: une chimie saine dans un corps sain

(Agence Science-Presse) - Comment une maladie naît-elle? Cette question vieille comme le monde a autant de réponses médicales qu'il y a de maladies. Mais au niveau microscopique, il est une réalité commune: pour qu'une maladie se propage, il faut que les cellules qui composent notre corps communiquent cette maladie entre elles. C'est ce moyen de communication qui est derrière le Nobel de chimie 2003.

Ce moyen de communication, on appelle cela les canaux des membranes cellulaires. Deux scientifiques américains, Peter Agre et Roderick MacKinnon ont ouvert la porte d'entrée pour l'étude de ces canaux.

Le premier, Peter Agre, de l'École de médecine Johns Hopkins à Baltimore (Maryland), a décrit en 1988 une méthode par laquelle des molécules d'eau peuvent entrer et sortir d'une cellule. Ce qui a du coup ouvert un tout nouveau territoire à la science: on a eu droit à de multiples études biochimiques, physiologiques et génétiques sur ces canaux, études qui, aujourd'hui encore, occupent des centaines de chercheurs de différentes disciplines à travers le monde. Depuis 1988, plus de 200 types de canaux transmetteurs d'eau ont été découverts.

Sur ses pas, Roderick MacKinnon, de l'Institut médical Howard Hughes à New York, a découvert en 1998 -il est très rare qu'un Nobel soit décerné si peu de temps après une découverte- comment les sels peuvent eux aussi entrer et sortir d'une cellule: des canaux d'ions, a-t-il décrit, qui agissent comme les gardiens d'une porte, permettant aux uns de passer et bloquant la route aux autres. Autrement dit, des signaux cellulaires dont, il y a deux décennies, on ne soupçonnait même pas l'existence -et qui, aujourd'hui, sont au coeur de maintes recherches, entre autres autour du cancer.

"Ce sont des découvertes d'une importance fondamentale pour la compréhension des processus vitaux, pas seulement parmi les humains et les organismes supérieurs, mais aussi pour les bactéries et les plantes", a résumé Bengt Norden, directeur du comité Nobel pour le prix de chimie. Le fait que l'eau entre et sorte sans problèmes de la cellule est notamment vital pour la régulation de l'eau qui se rend jusqu'à nos reins et la quitte sous la forme d'urine. Si quelque ne fonctionne pas dans ce processus, les conséquences peuvent être catastrophiques...

Et dès le moment où on commence à comprendre comment cela fonctionne correctement dans un organisme sain, il devient plus facile de pointer ce qui ne va pas.

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

En manchette cette semaine:

Un Nobel en couleurs


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site