
Le 13 mars 2003

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Bienvenue à la variole
(Agence Science-Presse) - Les autorités
américaines sont tellement occupées à
s'inquiéter de la variole qu'ils pourraient ne pas
la voir si elle se présentait réellement.
Organisation des programmes de vaccination, clientèles
médicales et sanitaires à cibler, coordination
des ressources et des fonds
Les responsables ne savent
plus où donner de la tête, et
ils n'ont plus le temps de s'occuper d'autre chose.
C'est assez ironique, admet au magazine britannique The
New Scientist le grand patron de l'association américaine
des administrateurs municipaux et de comtés en santé:
"l'élément déterminant quant à
la façon dont nous gérons une épidémie
de variole, c'est la vitesse à laquelle nous la détectons
et nous y répondons". Or, une étude de cette
association vient de révéler que les médecins,
infirmières et autres travailleurs de la santé
sont à ce point mobilisés par l'alerte à
la variole lancée par le président George
Bush en décembre, qu'ils
ont dû laisser en plan des programmes qui devaient
justement servir
à riposter à une éventuelle
attaque bioterroriste. Cherchez l'erreur.
Et tout ça, pour une maladie dont personne n'a vu
l'ombre depuis un quart de siècle (la vaccination
anti-variolique a éradiqué cette maladie de
la surface du globe au cours des années 60 et 70),
et dont personne n'a même apporté la preuve
qu'une quelconque organisation extrémiste tentait
d'en fabriquer.
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