
Le 10 novembre 2003

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Comment vendre les attaques contre la vie privée
(Agence Science-Presse) - Une façon
de déculpabiliser les maniaques de la surveillance:
à force de suivre à la trace les ventes de
médicaments en pharmacie, les certificats de décès,
les visites médicales et les taux d'absentéisme,
des chercheurs viennent de brandir des résultats
intéressants, sur la diminution du nombre de fumeurs.
En gros, cela dit que les taxes et l'interdiction
de fumer en public ont conduit davantage de New-Yorkais
à cesser de fumer. Une découverte qui n'étonnera
personne. Mais jamais cette découverte n'aurait pu
être réalisée, n'eut été
des efforts accrus de surveillance qui enveloppent le pays
de George Bush depuis le 11 septembre 2001.
La paranoïa ambiante face à une
attaque bioterroriste a conduit en effet à sur-multiplier
les regards jetés sur les montagnes de données
médicales qui se promènent dans ce pays. En
plus d'ajouter des systèmes de surveillance, sous
la forme d'algorithmes qui filtrent des masses de données
informatiques en santé, à la recherche de
tendances inhabituelles. C'est ainsi que le Département
de la santé de la ville de New York a pu annoncer,
en octobre, que non seulement les ventes de timbres à
la nicotine augmentent au lendemain des résolutions
du Nouvel An, mais qu'en plus, les gens sont plus susceptibles
d'arrêter de fumer... le lundi.
Les taxes sur la cigarette ont bondi dans
l'État de New York de 8 cents à 1,50$ le paquet,
en juillet 2002.
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