
Le 11 novembre 2003

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Des antidépresseurs dans votre poisson
(Agence Science-Presse) - Des traces d'antidépresseurs
ont été retrouvées dans des poissons
de rivières, au Texas. Une découverte qui
confirme, si besoin était, que bien des composés
chimiques peu recommandables, après être passés
par les égouts, se retrouvent dans la chaîne
alimentaire.
En l'occurrence, les chercheurs se sont tout
particulièrement intéressés à
trois espèces de poissons qui nageaient en aval d'une
usine d'épuration des eaux. Ces poissons dont
des poissons-chats portaient des traces de composés
actifs de Prozac et de Zoloft, dans leurs cerveaux, foies
et muscles. Seule consolation: on mange moins souvent du
foie et du cerveau de poisson...
La découverte a été annoncée
dans le cadre du dernier congrès de la Société
américaine de géologie, à Seattle.
Les concentrations dans les muscles étaient
très loin en-dessous de la norme dangereuse: il faudrait
vraiment manger beaucoup de poissons pour soigner sa dépression,
ironise Bryan Brooks, de l'Université Baylor à
Waco, Texas. Mais reste qu'on n'apprécie pas de trouver
des composés de Prozac jusque-là.
Parallèlement, une autre équipe
américaine, à l'Université de Georgie
à Athens, est en train d'analyser la façon
dont ces médicaments affecteraient les poissons,
s'ils les affectent... et comment ils pourraient affecter
ceux qui les mangent. Déjà, Brooks prévoit
analyser d'autres poissons, d'autres rivières...
et d'autres composés pharmaceutiques. La suite au
prochain numéro.
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