
Le 11 août 2003

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Télescope spatial: pas gros, mais très
fort
(Agence Science-Presse) - Pendant qu'on débat
sur l'avenir d'Hubble (voir texte
précédent), un autre télescope
spatial, grand comme une valise, qui ne pèse que
52 kilos et n'a coûté que 10 millions$, pourrait
bien être le premier à détecter la lumière
réfléchie sur des planètes situées
hors de notre système solaire.
Le télescope spatial canadien, MOST
(Microvariabilité et oscillations stellaires) vient
en effet d'ouvrir l'il sur le cosmos. MOST a été
lancé le 30 juin 2003 à partir du cosmodrome
de Plesetsk dans le nord-ouest de la Russie.
Bien qu'ils ne poursuivent pas les mêmes
objectifs, personne ne peut s'empêcher de comparer
"l'humble" MOST à Hubble. D'abord parce que son diamètre
n'excède pas celui d'une assiette à tarte
alors que celui de Hubble dépasse les deux mètres;
Hubble a aussi coûté près de deux milliards
de dollars! Mais MOST a été conçu pour
des observations plus spécialisées, situées
au-delà de la capacité d'instruments plus
lourds et encombrants.
Si la taille de MOST est modeste, ses objectifs
n'en sont pas moins ambitieux. Selon Kieran Carroll, directeur
des projets spatiaux de la firme torontoise Dynacon (où
MOST est né), l'il de MOST serait capable de
détecter les infimes variations de la lumière
stellaire sans interruption pendant des semaines, de calculer
l'âge des étoiles, et par le fait même
de préciser l'âge de l'univers. Sans enterrer
pour autant Hubble, encore très utile pour ses observations
plus générales, affirme l'astronome Howard
Bond de l'Institut des sciences du télescope spatial
à Baltimore.
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