
Le 12 mai 2003

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La naissance des pollutocrates
(Agence Science-Presse) - Concours sérieux
ou séance de défoulement? Le magazine satirique
environnemental The Grist, désireux d'enrichir
notre vocabulaire, propose de baptiser les pollueurs "professionnels"
d'un nouveau mot: pollutocrates.
Ce mot est en fait le gagnant d'un concours
lancé un mois plus tôt auprès des lecteurs
de ce mensuel américain. Un concours qui répondait
manifestement à un besoin, puisqu'il a entraîné
une première centaine de réponses dès
le premier jour. En fin de compte, pollutocrate l'a emporté
sur 350 candidats. Parmi lesquels biopillard et d'autres
plus difficiles à traduire en français: tree-thugger
(littéralement, abuseur d'arbres), envirobuster
(destructeur ou gâcheur environnemental) ou denialphile
(maître du déni ou... déniphile!).
Ce que recherchait plus spécifiquement
le magazine, c'était d'une part une expression qui
soit plus accrocheuse que "anti-environnement".
Et qui soit d'autre part plus spécifique que "pollueur".
Un pollutocrate en effet, c'est un pollueur à grande
échelle: quelqu'un qui, par son travail quotidien,
noircit systématiquement notre environnement, parfois
en toute connaissance de cause.
En tête de liste des pollutocrates,
écrit l'éditrice de Grist Kendra Howe:
les membres de l'administration Bush. De l'ouverture de
la Réserve faunique de l'Arctique aux compagnies
pétrolières en passant par le rejet du Protocole
de Kyoto, ils sont le symbole même d'une "personne
qui, par son pouvoir ou son influence ", détermine
la bonne ou la mauvaise marche de la planète.
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