
Le 15 mai 2003

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Du sel dans l'eau d'Israël
(Agence Science-Presse) - Les réserves
d'eau israéliennes, déjà menacées
de surexploitation, subissent un nouveau coup dur: la pollution
se rend jusqu'à ce qu'on appelle la nappe aquifère.
Dans le climat tendu du Moyen-Orient, c'est une tension
de plus qui se dessine.
Car tout le monde sait là-bas que les
réserves d'eau ne dureront pas éternellement.
La poussée démographique et économique
de l'État d'Israël exerce une forte pression
sur les eaux souterraines. L'irrigation de terres agricoles
là où, 50 ans, il n'y avait qu'un désert,
l'eau de consommation, mais aussi les piscines et les terrains
de golf, vident ces réserves naturelles d'eau plus
vite qu'elles ne peuvent se renouveler.
Or, la tension supplémentaire, c'est
la constatation, dans la dernière édition
de la revue Science, que la pollution des eaux de
mer s'infiltre jusqu'à ces réserves d'eau
douce plus facilement que les scientifiques ne l'avaient
affirmé. Conséquence: du sel dans l'eau douce
ce qui la rend imbuvable et impropre à l'agriculture.
Pis encore, si le sel s'infiltre jusque-là,
des polluants organiques très présents dans
les eaux côtières (résultat du déversement
des égouts ou des fuites de pétrole) pourraient
eux aussi s'y infiltrer. L'équipe de chercheurs,
dirigée par Brian Berkowitz, de l'Institut Weizmann
à Rehovot, s'est livrée à des expériences
en laboratoire pour évaluer la vitesse à laquelle
sels et polluants organiques peuvent voyager d'un environnement
à l'autre, suivant le principe des vases communicants.
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