
Le 16 mai 2003

Retour
au sommaire des capsules
Le SRAS est là pour rester (suite)
(Agence Science-Presse) - Il est beau, il
est grand, il est fort, il est résistant. Ce n'est
pas une publicité, mais une description du plus célèbre
des virus de ce printemps 2003, le bien nommé SRAS.
Publiée dans la revue médicale
britannique The Lancet, une comparaison des huit
échantillons dont autant d'équipes internationales
ont décodé le génome (voir
ce texte), ou sont en voie de le faire, révèle
d'infimes différences de l'un à l'autre. Ce
que cela signifie, c'est que le virus subit peu de mutations
lorsqu'il passe d'un humain à l'autre. Autrement
dit, qu'il est suffisamment résistant, puisqu'il
n'a pas
besoin, justement, de s'adapter tandis qu'il est attaqué
par chaque système immunitaire de chaque humain .
Bref, cela signifie qu'il
est vraiment là pour rester.
Seule bonne nouvelle: le fait qu'il change
peu signifie également qu'un vaccin pourrait se révéler
efficace contre tous les représentants du SRAS de
la planète. Bref, que le jour où on aura un
vaccin, on aura gagné la guerre.
Si, du moins, il ne se décide pas à
subir des mutations d'ici là. Car le vaccin, ce n'est
pas pour tout de suite. Il s'écoulera peut-être
des années avant que l'un ou l'autre de ces laboratoires
de la planète qui s'activent ne mette au point un
tel traitement. Et un virus n'a pas besoin d'autant de temps
pour se mettre à muter...
Capsule
suivante
Retour
au sommaire des capsules
Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque
semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!
|