
Le 18 juin 2003

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Le singe, sa variole et son humain
(Agence Science-Presse) - Il n'aura pas fallu
beaucoup de temps aux Américains pour identifier
la source de cette mystérieuse variole du singe apparue
dans trois États du centre. En quelques jours seulement,
un vendeur d'animaux du Wisconsin était pointé
du doigt, et
une famille mise en quarantaine.
Effet conjugué du SRAS, du virus du
Nil et de la vache folle, cette nouvelle maladie infectieuse
n'a même pas eu le temps de faire les premières
pages des journaux qu'elle était déjà
contrôlée. Il est vrai qu'elle était
plus facile à contrôler que le SRAS, et qu'elle,
au moins, on la connaissait: la variole du singe (monkeypox)
est une cousine de la variole -seule maladie infectieuse
à avoir été éradiquée
dans l'histoire- qui se contente généralement
des forêts humides de l'ouest et du centre de l'Afrique.
Dans le cas présent, elle a infecté
des chiens de prairie et leurs propriétaires, qui
les avaient achetés dans cette animalerie du Wisconsin.
Le premier patient avait été atteint en mai.
Le mal provoque des démangeaisons et
de la fièvre, mais rien de grave. Historiquement,
on estime entre 1 et 10% la proportion de ceux qui en sont
morts. Cette fois, on n'a craint pour la vie d'aucun des
quatre cas confirmés.
En revanche, les autorités se sont
empressées d'interdire
la vente de chiens de prairies ainsi que de six types
de rongeurs africains, qui pourraient avoir été
responsables de la traversée de l'Atlantique de ce
virus. En espérant que le dit virus ne subisse pas
de mutation qui le rendrait apte à infecter un autre
animal...
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