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Le 22 septembre 2003


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La pollution du saumon

(Agence Science-Presse) - Le saumon du Pacifique transporte avec lui de grandes doses de polluants. Une étude menée dans des lacs de l'Alaska, où ce poisson vient pondre, a découvert dans sa chair des BCP (biphényls polychlorés) et autres joyeusetés de nos sociétés industrielles. Une accumulation qui, chaîne alimentaire aidant, risque de se retrouver –ce sera à vérifier dans de futures études– dans la chair des ours et des aigles de la région. Et des humains, évidemment.

Chaque été, des millions de saumons font un voyage de 1000 kilomètre pour revenir aux lacs où ils sont nés. Après y avoir pondu, ils meurent, et leurs carcasses se décomposent au milieu des sédiments des lacs. Avec tous leurs polluants.

Dans ces sédiments, par exemple au Lac Frazer sur l'Ile Kodiak, les concentrations de BCP sont sept fois supérieures aux sédiments des lacs qui n'accueillent pas de saumons, évalue l'étude américano-canadienne, parue dans la dernière édition de la revue Nature. Un tel niveau de pollution s'apparente à celui enregistré dans le Lac Supérieur, qui est pourtant, lui, situé au coeur de la zone industrielle nord-américaine.

On s'en doutait. Les biologistes savent depuis longtemps que les saumons, et bien d'autres poissons, transportent avec eux toutes sortes de composés chimiques, bons et mauvais. Et les biologistes ont depuis longtemps un terme pour définir ce qui se produit lorsque ces poissons laissent au fond des eaux, ou au fond de l'estomac de leur prédateur, tout ce qu'ils ont accumulé en eux: bioaccumulation.

C'est comme "un effet boule de neige", décrit Jules Blais, de l'Université d'Ottawa, un des participants à cette étude. Les effets sur la santé humaine de cette bioaccumulation sont encore largement inconnus.

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