
Le 22 décembre
2003

Retour
au sommaire des capsules
Le Beagle glisse vers Mars
(Agence Science-Presse) - Snoopy penserait
sûrement qu'on parle de lui... Le chien de la bande
dessinée Peanuts, beagle de son état
et fier de l'être, avait l'imagination suffisamment
débordante pour s'imaginer en route vers Mars, bien
perché au sommet de sa niche. Et une imagination
débordante, c'est ce qu'il a fallu au père
de la sonde britannique Beagle 2, Colin Pillinger, pour
croire que la Grande-Bretagne pourrait envoyer une sonde
spatiale vers la planète rouge, pour moins cher et
en beaucoup moins de temps que les Américains. Et
avec des technologies que lui envient les Américains.
Rien n'est encore joué. Si Beagle
2 s'est détaché sans encombres de son "vaisseau-mère",
la sonde Mars Express, le 17 décembre à 10
h 31, heure de Londres, et s'il semble en voie de se poser
sur Mars tel que prévu au matin du 25 décembre,
il n'en demeure pas moins que le plus difficile reste à
faire: survivre à "l'amarsissage" et déployer
ses antennes et ses instruments pour explorer son environnement.
Parmi ces instruments que lui envient les
Américains, il y a cette fameuse taupe, qualifiée
à l'époque d'idée géniale: un
simple tube de métal qui, relié par une corde
au Beagle, rampera sur le sol, s'y enfoncera jusqu'à
un mètre si tout va bien, pour en ramener une poignée
de sable et, qui sait, des traces de vie, présentes
ou anciennes. En comparaison, les beaucoup plus coûteuses
sondes américaines Opportunity et Spirit,
qui arriveront sur Mars en janvier, devront se contenter
d'un grattoir pour, justement, gratter la surface avec leurs
véhicules motorisés.
Capsule
suivante
Retour
au sommaire des capsules
Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque
semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!
|