
Le 28 avril 2003

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Que faire des scientifiques irakiens?
(Agence Science-Presse) - C'est la question
que se posent les Américains. Et comme hasard, le
Washington Post a eu vent d'une information, le 20
avril, de nature à semer l'inquiétude: l'ancien
directeur du laboratoire sud-africain qui, jadis, faisait
de la recherche sur des armes biologiques, Daan Goosen,
aurait offert au FBI une fiole d'une bactérie E.
coli modifiée. Et ce, dix ans après la
fin du programme sud-africain.
Qu'en est-il des experts irakiens en armes
biologiques et chimiques? Seront-ils eux aussi, dans 10
ans, éparpillés dans la nature? C'est la question
que pose le Post ou que pose le gouvernement
américain par son intermédiaire. Tout en ajoutant
que Daan Goosen ne s'est pas contenté d'offrir une
fiole, mais qu'il aurait aussi promis de dévoiler
l'endroit où seraient cachés d'autres produits
dangereux. En échange d'argent et d'un passeport
américain.
L'information n'a pu être confirmée
de sources officielles, et nul n'est non plus en mesure
de dire si elle s'applique d'une quelconque façon
à la situation irakienne: lors de son démantèlement,
le programme sud-africain d'armes biologiques était
beaucoup plus avancé et bénéficiait
de beaucoup plus d'argent que son équivalent irakien:
en effet, même si on ignore l'ampleur réelle
de ce dernier, l'état de délabrement de la
société et de l'armée irakienne, après
une décennie d'embargo, ne les compare en rien à
la société riche et florissante qu'était
l'Afrique du Sud il y a une décennie...
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