
Le 3 octobre 2003

Retour
au sommaire des capsules
Diplômé de l'école de police écologique
(Agence Science-Presse) - Si tout va bien,
dans quelques années, on verra se multiplier sur
le marché du travail les premiers diplômés
d'une nouvelle discipline: un mélange d'enquête
policière et d'écologie.
C'est à l'Université du Pays
de Galles (Royaume-Uni) que ces êtres hybrides, les
premiers au monde semble-t-il, ont commencé le mois
dernier leurs cours. Chimie, géologie, biologie,
statistique, le tout assaisonné de droit et de techniques
d'enquêtes policières. Objectif: retrouver
les coupables... d'une pollution. Une police environnementale,
en somme.
L'idée, explique l'organisateur de
ce curriculum, Stephen Mudge, est d'en faire des gens capables
d'identifier, en laboratoire et sur le terrain, les causes
et l'impact de dommages environnementaux, mais aussi capables
de venir en parler clairement devant un tribunal.
En fait, la spécialité d'enquêteur
environnemental existe depuis environ cinq ans aux Etats-Unis
(il existe même une revue, Environmental Forensics),
mais n'a nulle part encore fait l'objet d'une formation
spécifique. Consultants ou employés du gouvernement,
le travail ne devrait pas manquer pour eux, et leur présence
s'inscrit dans une tendance lourde: l'opinion publique est
de plus en plus sévère face aux pollueurs,
avec pour résultat que les gouvernements n'ont d'autre
choix que de serrer la vis: c'est le principe du pollueur-payeur,
qui fait de plus en plus son chemin. Une police sera bientôt
là pour le démontrer.
Capsule
suivante
Retour
au sommaire des capsules
Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque
semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!
|