
Le 30 juin 2003

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Les bars des sciences deviennent internationaux
(Agence Science-Presse) - En France et au
Québec, les bars des sciences. En Angleterre, les
cafés scientifiques. Et ils se multiplient comme
des petits pains.
Même les Américains commencent
à y prêter attention, à présent
que la revue spécialisée Science a
consacré un article (lecture
réservé aux abonnés) à leur
version britannique. Plus précisément, au
café scientifique qui, par une soirée de printemps,
s'est tenu dans une librairie de Cambridge. Avec pour invité
un virologiste et pour sujet la version humaine de la maladie
de la vache folle -bref, on a déjà vu des
activités plus accrocheuses pour passer une belle
soirée de printemps.
Et pourtant, ça marche, semble s'étonner
le journaliste américain. "Une façon de démocratiser
la science", fait-il dire à une de ses interlocutrices.
Pas une façon nouvelle, faut-il préciser,
puisqu'il y a déjà cinq ans que les premiers
cafés scientifiques ont été organisés
au pays de James Bond. D'une activité marginale,
c'est passé à un mouvement imposant (20 cafés
"rouleront" d'ici la fin de l'année, certains mensuels)
financé entre autres par le fonds Wellcome Trust,
le plus gros fonds d'aide à la recherche biomédicale
en Grande-Bretagne.
En fait, l'idée du "bar des sciences"
ou du "café scientifique" -que l'on dit inspirée
du Café philosophique lancé en France en 1992-
a tant et si bien fait des petits qu'une rencontre internationale
-du moins, européenne- des organisateurs de telles
activités a eu lieu à Paris le mois dernier.
On en retrouve au moins un aux antipodes, à Sydney,
Australie. Et le premier aux Etats-Unis est né à
Boston en février
grâce aux journalistes
du magazine britannique New Scientist. "Nous voulons
internationaliser le dialogue sur la science", explique
la coordonnatrice britannique du "mouvement", Teresa Anderson.
Tout en laissant à chacun l'initiative
de s'adapter à son public: en Angleterre, les rencontres
tournent autour d'un seul invité; en France, autour
d'une table-ronde. Et à Copenhague, rapporte Science,
on tente de réunir un scientifique et un artiste
autour du même thème.
Leur point commun à tous: un thème
qui soit un tantinet controversé. Avec ça
et un bon café -ou une bonne bière- le public
va suivre... espère-t-on.
- Le
site des Cafés scientifiques
britanniques
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