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Le 3 août 2004


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Ils créent un prion en laboratoire

(Agence Science-Presse) - Pour ceux qui doutent encore du rôle néfaste du prion, ce sera désormais plus difficile à argumenter: des scientifiques américains ont créé une protéine qui, chez la souris, entraîne des désordres neurologiques similaires à ceux de la vache folle.

Il faut en effet se rappeler que si le prion, en quelques années seulement, est passé dans le langage courant, son existence ne fait pas encore l'unanimité. Né sous forme de théorie en 1982, présenté comme une "particule infectieuse composé entièrement de protéines", le prion n'est pourtant pas du tout une protéine comme les autres: capable à lui seul de déclencher une maladie, capable de se transmettre d'un animal à un autre comme un virus –alors qu'une protéine ne contient aucun matériel génétique, au contraire d'un virus. Aussi, dans l'espoir de faire taire ses derniers détracteurs, le biochimiste Stanley Prusiner, celui qui avait énoncé cette théorie en 1982, et ses collègues de l'Université de Californie, ont voulu créer en laboratoire une version synthétique du prion, qu'ils ont ensuite injectée à des souris.

Leurs résultats, parus dans la dernière édition de la revue Science, semblent probants: les souris ainsi "traitées" ont montré, après un peu plus d'un an, des signes de troubles neurologiques. Après leur mort, l'autopsie a révélé dans leurs cerveaux des plaques similaires à celles responsables de la maladie de Creutzfeldt-Jacob. Il y a bel et bien eu transmission de la maladie, même si les chercheurs sont incapables de dire de quelle façon.

D'autres recherches seront nécessaires pour confirmer celle-ci. Et surtout, une version synthétique du prion permettra peut-être de comprendre les mécanismes qui, à l'échelle microscopique, peuvent expliquer comment une telle protéine "peut spontanément se plier en une forme qui cause une maladie", déclare, perplexe, le Dr Prusiner.

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