
Le 4 octobre 2004

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Pour une science en chinois
(Agence Science-Presse) - La Chine pourrait
faire la preuve que, pour réussir en science, il
n'est pas indispensable d'écrire en anglais: le gouvernement
a promis de débloquer des fonds importants pour hausser
le niveau de qualité de ses revues scientifiques.
Une décision qui pourrait d'importantes décisions
à long terme, si le géant chinois continue
son ascension sur la scène internationale.
C'est que la Chine compte près de 4500
journaux scientifiques, selon des chiffres fournis par le
ministère chinois de la science et de la technologie.
Un chiffre phénoménal, de loin supérieur
à la production de la quasi-totalité des pays
du monde.
Mais en dépit de cette production phénoménale,
les recherches scientifiques faites en Chine demeurent largement
méconnues. En août, on en a eu un exemple gênant,
lorsqu'ont surgi dans l'actualité deux recherches
sur la grippe aviaire... publiées plusieurs mois
plus tôt dans des revues chinoises (lire Les
ratés de la planète Internet).
La barrière de la langue n'est pas
le seul problème (certaines de ces publications paraissent
en anglais). Plusieurs de ces publications sont d'une qualité
inférieure à leurs comparses nord-américaines
ou européennes, a
admis le vice-président de l'Association chinoise
de la science et de la technologie, Zhang Yutai, lors
du premier Forum chinois sur les publications scientifiques,
tenu à Beijing à la mi-septembre.
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