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Le 8 avril 2004


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Une manette dans la tête

(Agence Science-Presse) - Plus besoin de doigts agiles pour bien performer dans les jeux vidéo de l'avenir. Pour jouer à Mind Balance, on doit activer non pas les mains mais une région cérébrale située au dessus du cou.

Pour ce faire, il faut bouger les yeux à gauche ou à droite de l’écran afin d’éviter la chute de Mawg, le monstre qui tente de tenir en équilibre sur une corde raide. En fixant le regard sur une des deux sphères qui clignotent aux coins de l’écran, le joueur se sert de son lobe occipital pour envoyer des signaux électriques à l’ordinateur, à l’aide d’un casque capable de décoder l’activité de cette région du cerveau.

Les chercheurs du Collège universitaire de Dublin, en Irlande, qui ont mis au point ce jeu (http://www.mle.ie/~rob/mindbalance/), expliquent que le secret est dans la longueur d’ondes: lorsque l’usager se concentre sur la sphère vers laquelle il faut " tirer " Mawg, l’activité électrique de son lobe occipital augmente jusqu'à une fréquence détectable par le casque.

La prouesse n’est pas un privilège des humains. À l’Université Duke,une équipe coordonnée par le neuroscientifique brésilien Miguel Nicolelis a mis sur pied un bras mécanique qui peut se mouvoir grâce à la pensée de deux singes femelles. Les animaux ont d'abord dû apprendre à jouer à un jeu vidéo en se servant d’une manette (joystick). Les singes devaient parcourir l’écran avec un curseur pour ensuite déposer un objet virtuel dans la cible appropriée. Pendant ce temps, des micro-électrodes enregistraient leurs activités cérébrales. Progressivement, l’équipe a réduit l’usage de la manette, jusqu’à ce que les singes s’aperçoivent qu’ils pouvaient accomplir les mêmes tâches rien qu'avec leur pensée.

Même si ce n’est pas la première fois qu’une machine est activée par le système nerveux — les prothèses articulés en sont la preuve— la percée consiste dans l’usage des cellules cérébrales et non des nerfs périphériques. Cette technologie peut être utilisée à des fins très sérieuses, comme pour aider des personnes handicapées à mouvoir des objets à distance. Le flirt entre la télépathie et la cybernétique commence à devenir un mariage très prometteur...

Débora Pinheiro

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