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(Agence Science-Presse) - Les nanotechnologies au service de la chimiothérapie? Des chercheurs américains ont développé des nano-particules qui pourraient en théorie pénétrer dans les cellules cancéreuses afin de les détruire de l’intérieur, avec l'aide d'ultrasons soigneusement dirigés.

Une façon futuriste d'éviter tous les dommages "collatéraux" sur les cellules saines qui sont causés par la chimiothérapie conventionnelle.

Dans cette recherche publiée dans le journal de la Société américaine de chimie, le professeur associé L. Andrew Lyon, de l’École de chimie et de biochimie de l’Institut technologique de Georgie, et le chimiste Jean Chmielewski, de l’Université de Purdue, ont réussi a "berner" les cellules cancéreuses pour qu’elles absorbent les nano-particules, en enduisant ces dernières d’acide folique. Les cellules cancéreuses ont plus de récepteurs que les cellules saines pour capter cette substance nutritive et l’absorbent donc plus facilement. À la façon d’un médicament qu’on aurait enduit de confiture pour le faire prendre à un enfant…

Seul bémol: comme les cellules saines absorbent elles aussi une partie de ces nano-particules "déguisées", une deuxième étape est nécessaire pour cibler précisément les cellules cancéreuses. Un appareil à ultrasons envoie alors des ondes sonores directement sur la tumeur cancéreuse, ce qui échauffe les nano-particules et déclenche leur action anti-cancéreuse qui détruit uniquement ces cellules nocives.

La chimiothérapie traditionnelle détruit de manière massive non seulement les tumeurs cancéreuses, mais aussi les cellules saines, ce qui amène toute une série d’effets secondaires indésirables tels que nausées, vomissements, perte de cheveux, réduction du nombre de cellules rouges, etc.

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