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Le 21 avril 2004


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Du plastique dans le cerveau

PRAGUE (Agence Science-Presse) - Des résidus de produits hautement toxiques servant à la fabrication des plastiques et des BPCs, entre autres, peuvent se retrouver en concentration importante dans le gras de certains poissons –et ainsi, passer graduellement au cerveau des humains.

C’est par ce scénario que les chercheurs jugent " extrême " que s’est conclu l’atelier sur la bioaccumulation des produits toxiques dans l’environnement et la chaîne alimentaire, dans le cadre du 14e Symposium de la Society of Environmental Toxicology and Chemistry, qui se déroule jusqu’au 22 avril à Prague.

C'est qu'une équipe de chercheurs de l’Université Simon-Fraser en Colombie-Britannique, a ajouté des résidus toxiques des phtalates (produit chimique entrant dans la fabrication des plastiques) et des BPCs à la diète d’une espèce de poisson (Leptocottus armatus). Ainsi, des composés du nom de di-esters de phtalates et des BPCs ont été retrouvés dans l’estomac, les intestins, le foie et les muscles des poissons. Selon les chercheurs, les effets des phtalates se rapprochent de ceux des BPCs. Or, selon des études conduites par une seconde équipe de l’Université Fraser, 62 % des toxiques des BPC sont directement absorbés par la chair des poissons.

Ce n'est pas tout: des chercheurs britanniques ont évalué que la concentration des toxines doublait à chaque étape de la chaîne alimentaire. Ainsi, l’oiseau migrateur ayant mangé un poisson contaminé aux BPC contiendrait deux fois plus de contaminants et l’aigle qui mangerait l’oiseau verrait sa concentration de contaminants encore plus élevée.

De là à conclure que les humains, situés tout en haut de la chaîne alimentaire, puissent aussi être affectés, est un pas que les scientifiques n’ont pas voulu franchir, mais que de futures recherches voudront vérifier au plus vite.

Denise Proulx

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