Page d'accueil

L'événement de la semaine


Pour tout trouver sur Internet


Tous les médias en un clin d'oeil


Nos nouvelles brèves
  
  


Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 19 juillet 2004


Retour au sommaire des capsules

Le lac d'un million d'années

(Agence Science-Presse) - Le lac le plus mystérieux du monde est en fait... deux lacs. Et deux écosystèmes distincts, congelés depuis plus d'un million d'années.

On l'appelle le lac Vostok. Mais personne n'y a jamais navigué: il est enfoui sous les glaces de l'Antarctique et tout ce qu'il contient –micro-organismes, plantes mais sans doute pas de poissons– est congelé depuis l'époque où les humains n'étaient pas encore tout à fait humains. Voire peut-être plus longtemps encore.

Et ce n'est pas un petit lac: il fait 240 kilomètres de long -à peu près la taille du Lac Supérieur, aux Etats-Unis. Et d'une profondeur atteignant, en certaines régions, le kilomètre.

Il a commencé à être étudié au moyen de relevés sismiques par les savants soviétiques, à l'époque où la base scientifique située au-dessus faisait encore partie de l'Union soviétique. Au cours des années 90, lorsque les biologistes ont réalisé que tout ce qui se trouvait dans ce lac était congelé depuis des temps immémoriaux, ils ont commencé à phantasmer sur le trésor biologique que cela laisse soupçonner. Et depuis, ils creusent dans la glace, mais de plus en plus lentement à mesure qu'ils s'approchent du lac lui-même, de peur de le contaminer irrémédiablement.

Ils vont bien y entrer tôt ou tard, et une étude parue dans la dernière édition des Geophysical Review Letters vient de rendre le problème plus complexe: non pas un lac, mais deux, ou plus exactement, deux profonds bassins séparés par une falaise. D'où, deux écosystèmes distincts. Ce qui oblige à repenser les projets: il faudra trouver un moyen d'obtenir des échantillons des deux bassins, et non d'un seul.

Qui plus est, la température dans ce coin de l'Antarctique est typiquement de moins 30 à moins 40 degrés Celsius. Et comme on se trouve, à cet endroit, à 3500 mètres au-dessus du niveau de la mer, le niveau d'oxygène y est moins élevé. Bref, tout pour attirer des étudiants...

 

  • Studinger M., Bell R. E., Tikku A. A. Geophysical Resources Letters, 31, (2004).

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

En manchette cette semaine:

35 ans plus tard, un bien petit pas


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | plan du site