
Le 28 septembre 2004

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Le génome du légionnaire
(Agence Science-Presse) - Pour les experts,
ce n'est qu'un génome de plus. Mais pour les autres,
elle éveille de douloureux souvenirs. Vingt-huit
ans après le drame qui lui a donné son nom,
la bactérie du légionnaire est maintenant
décodée.
Sous 37 signatures de chercheurs américains,
français et israéliens, une longue séquence
de 3 397 754 paires de base apparaît dans la dernière
édition de la revue
Science: le résultat de quatre années
de travail.
En soi, on n'y apprend rien de spécifique
sur cette bactérie (Legionella pneumophila)
qui a fait touché 180 personnes et fait 29 morts
à Philadelphie, lors d'un congrès de la Légion
américaine d'où son nom. Mais là
comme avec le génome humain, il fallait d'abord commencer
par recenser l'ensemble des séqences, avant de pouvoir
espérer en tirer quelque traitement que ce soit si
traitement il peut y avoir.
Le mal se présente sous la forme d'une
pneumonie foudroyante, et se transmet par l'eau.
Déjà les chercheurs, dirigés
par Minchen Chien, de l'Université Columbia à
New York, ouvrent la porte aux futures recherches, puisqu'ils
pointent quelques gènes et quelques protéines
produites par ces gènes, qui pourraient expliquer
son"extraordinaire capacité" à survivre dans
différents environnements comme la tuyauterie
d'un édifice pourtant aspergée de désinfectant
et chez plusieurs bestioles, dont l'humain.
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