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 Le 9 septembre 2005  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      Les malades de Katrina (Agence Science-Presse) - Les secours sont 
                      arrivés et le chaos se résorbe petit à 
                      petit. Mais la Louisiane et le Mississippi inondés 
                      ne sont pas au bout de leurs peines. Place à présent 
                      aux risques pour la santé publique: - moustiques porteurs de maladies: ils vivent 
                      actuellement une explosion démographique dans ces 
                      régions où les eaux stagnantes constituent 
                      un paradis pour eux - blessures par morsures d'animaux déracinés 
                      par le flux des eaux - et bien sûr le problème, vaste 
                      et omniprésent de l'eau contaminée.  Il y a tout de même un facteur encourageant, 
                      souligne 
                      le magazine britannique The New Scientist: les 
                      craintes similaires soulevées après le tsunami 
                      asiatique de décembre dernier ne se sont pas matérialisées; 
                      il n'y a pas eu d'épidémies de malaria, de 
                      choléra ou de fièvre typhoïde.  N'empêche que l'eau hautement contaminée 
                      qui stagne là-bas depuis plus d'une semaine est d'ores 
                      et déjà devenue un bouillon de culture. Les 
                      microbes présents dans l'eau pourraient multiplier 
                      les cas de diarrhées, d'hépatite A ou d'infections 
                      à l'E.coli. Le simple fait d'y marcher devient un 
                      facteur d'exposition à de multiples maladies, en 
                      particulier le tétanos, dès lors qu'on a une 
                      toute petite coupure. Enfin, les polluants peuvent accroître 
                      les cas d'asthme et d'infections respiratoires.  C'est tout cela que craignent les médecins 
                      et autres experts qui continuent d'arriver dans ces régions 
                      sinistrées: une crise sanitaire à grande échelle 
                      dépasserait en quelques jours les capacités 
                      des unités d'urgence qui se mettent actuellement 
                      en place.  Enfin, il y a le facteur psychologique. Selon 
                      des estimations faites au fil des catastrophes dans divers 
                      pays, quelque 30% des gens confrontés à de 
                      sévères traumatismes développeront 
                      ce qu'on appelle le stress post-traumatique. Un trouble 
                      de l'anxiété qui prend de multiples formes, 
                      dont la dépression, et qui ne rend certainement pas 
                      la vie facile aux proches, surtout quand ceux-ci s'entassent 
                      avec d'autres réfugiés dans des logements 
                      surpeuplés...  Capsule 
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