
Le 11 juillet 2005

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Navette sous haute surveillance
(Agence Science-Presse) - Plus de 100 caméras
tout autour de l'engin spatial, en plus d'instruments vidéo
et radar: jamais une navette spatiale n'aura été
autant observée lors de son lancement.
Si la navette part comme prévu ce mercredi,
13 juillet, ce sera en effet le
lancement le plus scruté de l'histoire, et on
ne parle pas des chaînes de télévision.
Cette centaine de caméras n'est qu'une des conditions
imposées par la Commission d'enquête créée
à la suite de l'accident de la navette Columbia,
le 13 janvier 2003.
Ce jour-là, une caméra avait
effectivement détecté un objet tombant du
réservoir principal vers le ventre de la navette.
Mais aucune autre caméra n'avait permis de comprendre
que cet objet en apparence anodin avait réellement
fait des dégâts. Dont la conséquence
serait la mort de tout l'équipage, lors du retour,
une semaine plus tard.
Caméras sur la navette elle-même,
caméras au sol, caméras à bord de deux
avions qui tourneront en cercle pendant le lancement...
Et une caméra au bout d'une "jointure"
ajoutée au bout du bras télémanipulateur,
ce qui permettra d'examiner le ventre de l'engin lorsqu'il
sera en orbite, de même que le dessous des ailes.
Bref, les astronautes seront mieux informés...
et plus anxieux face à toutes ces nouvelles vérifications.
Mais seront-ils plus en sécurité? Les caméras
ne résolvent qu'un parmi la quinzaine de problèmes
soulevés par la Commission d'enquête. Le programme
des navette est obsolète et n'est maintenu en vie
que parce qu'il n'y a qu'elles qui peuvent achever la construction
de la station spatiale.
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