
Le 19 septembre 2005

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Une scientifique à la tête de l'Allemagne
(Agence Science-Presse) - Angela Merkel, celle
qui a remporté ce dimanche, par un cheveu, les élections
allemandes, n'est pas seulement de droite: elle est aussi
une docteure en chimie physique.
Le fait n'est pas souvent mentionné.
Tout au long de la campagne électorale, les organisateurs
de son parti, le CDU (chrétiens-démocrates)
ont en effet mis l'accent sur le fait qu'elle pouvait devenir
la première femme chancelière de l'Allemagne,
et la première qui soit originaire de l'ancienne
Allemagne de l'Est. Mais les scientifiques, eux, se sont
croisés les doigts, notamment Hubert Markl, de l'Université
de Constance, qui déclarait il y a deux semaines
que "la première vraie scientifique chancelière
serait un merveilleux message pour notre pays".
Le chancelier sortant, Gerhard Schröder,
n'a pourtant pas été indifférent à
la politique scientifique. Il avait notamment promis, s'il
était réélu, une révision des
lois qui interdisent la recherche sur des embryons et l'importation
de nouvelles lignées de cellules-souches. Le CDU
d'Angela Merkel avait promis son appui à ce projet,
mais le sujet n'a pratiquement pas été abordé
lors de la campagne électorale. En comparaison, les
centrales nucléaires ont été un peu
plus à l'ordre du jour: autant le CDU que ses possibles
alliés, les libéraux (FDP) sont favorables
à une plus grande ouverture à l'égard
de l'énergie nucléaire.
Quant à savoir si une formation en
science produit une politicienne plus rigoureuse et plus
méticuleuse lorsqu'il s'agit de s'attaquer aux complexes
problèmes économiques, c'est là une
chose qui reste à prouver.
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