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 Le 24 janvier 2005  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      La chasse au poulet chez les humains (Agence Science-Presse) - L'inquiétude 
                      des médecins semble se confirmer: un humain pourrait 
                      bel et bien avoir transmis la grippe du poulet à 
                      un autre humain.  Une transmission de poulet à humain, 
                      c'était déjà inquiétant, parce 
                      que cela signifiait que le virus avait subi une première 
                      mutation lui permettant de sauter par-dessus la barrière 
                      des espèces. Mais bien que plus d'une trentaine de 
                      personnes soient mortes de cette grippe depuis trois ans 
                      en Asie, jamais encore n'avait-on pu confirmer que le virus 
                      s'était avéré capable de passer à 
                      l'étape suivante: se transmettre d'un humain à 
                      un autre.  Cette 
                      fois, c'est peut-être chose faite, selon l'Organisation 
                      mondiale de la santé (OMS). Deux personnes hospitalisées 
                      au Vietnam, deux frères, représentent les 
                      "suspects" les plus sérieux. Le plus jeune est tombé 
                      malade deux semaines après l'autre, et il n'aurait 
                      pas eu de contacts avec la volaille de son frère. 
                      Les autorités vietnamiennes de la santé déclarent 
                      qu'il est trop tôt pour se prononcer.  L'an dernier, un cas suspect avait également 
                      été signalé en Thaïlande, lorsqu'une 
                      mère avait contracté le virus après 
                      avoir soigné son enfant, déjà atteint, 
                      à l'hôpital. Il n'avait jamais été 
                      confirmé à 100% que la transmission avait 
                      été d'humain à humain.  Et parallèlement, d'autres cas plus 
                      classiques de la grippe du poulet reviennent avec l'hiver: 
                      le Vietnam recense déjà, depuis le début 
                      de 2005, sept décès attribués au virus 
                      connu également sous son acronyme H5N1. Sept autres 
                      personnes ont été diagnostiquées depuis 
                      le 1er janvier. On ose à peine imaginer combien se 
                      promènent dans les marchés et les bureaux, 
                      malades de cette grippe sans en soupçonner la gravité. 
                     Plus il y aura d'humains atteints, et plus 
                      le virus aura des chances de s'adapter aux humains, prévient 
                      l'OMS. L'OMS continue de reprocher à la communauté 
                      internationale de n'avoir pas encore "fourni une réponse 
                      adéquate à cette menace". Mais plusieurs laboratoires, 
                      aux quatre coins du monde, travaillent activement à 
                      la mise au point d'un vaccin, et deux de ces projets ont 
                      atteint en 2004 le stade des tests sur des animaux.    Capsule 
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