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 Le 26 janvier 2005  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      Séisme du 26 décembre: bilan géologique (Agence Science-Presse) - Le séisme 
                      du 26 décembre a redessiné la carte géographique, 
                      perturbé l'axe de rotation et accéléré 
                      la rotation de la Terre. Pas mal pour un tremblement de 
                      terre.  Comment diable un séisme peut-il redessiner 
                      une carte géographique? Eh bien, s'il déplace 
                      des plaques tectoniques, toute la terre ferme qui est au-dessus 
                      se déplace aussi. Y compris des rivages et des îles. 
                      Le fait avait été signalé dans les 
                      jours suivant la catastrophe, au milieu des bilans de victimes, 
                      mais on en sait maintenant un peu plus.  Cela faisait 200 ans que deux plaques tectoniques, 
                      l'indienne et la birmane, se frottaient l'une à l'autre. 
                      Plus précisément, l'indienne marche par-dessus 
                      la birmane. A un moment donné, fatalement, il devait 
                      y avoir un point de rupture: c'est ce qui s'est produit 
                      le 26 décembre, lorsque l'un des deux a, littéralement, 
                      perdu l'équilibre.  Sauf que le point de rupture s'étendait 
                      sur quelque 1200 kilomètres. Pas étonnant 
                      qu'on ait assisté au plus gros tremblement de terre 
                      depuis 40 ans, et au quatrième plus gros depuis 1900. 
                      Pas étonnant non plus que des terres aient bougé. 
                      Les plus petites îles au sud-ouest de Sumatra ont 
                      bougé de 10 à 20 mètres vers le Sud-ouest, 
                      ainsi que légèrement vers la verticale: en 
                      d'autres termes, elles ont un peu plus émergé 
                      de la mer.  Jusqu'à l'axe de la Terre qui en a 
                      pris plein la gueule. Les géophysiciens ont estimé 
                      que l'axe avait été perturbé de 2,5 
                      centimètres. En même temps, la vitesse de rotation 
                      de la Terre a accéléré de 3 millièmes 
                      de seconde. Ces chiffres semblent minuscules, mais sur une 
                      grosse et solide boule comme la nôtre, ils traduisent 
                      qu'une quantité phénoménale d'énergie 
                      a été expulsée. Une quantité 
                      d'énergie de très loin supérieure à 
                      toutes les énergies que nous croyons pouvoir manipuler. 
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