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 Le 24 octobre 2005  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      La mer contre le sida (Agence Science-Presse) - La recherche contre 
                      le sida se poursuit au fond des mers: deux nouvelles substances 
                      susceptibles de lutter contre le virus ont été 
                      récemment extraites en deux coins du monde. Au Brésil, 10 ans de recherche ont 
                      amené des spécialistes de l'Université 
                      fédérale Fluminense, de Rio de Janeiro, à 
                      identifier dans des algues de la côte brésilienne 
                      des substances, appelées diterpènes, manifestement 
                      capables d'inhiber le virus du sida en milieu cellulaire. 
                      Les chercheurs racontent que dès les premières 
                      évaluations, faites in vitro, les diterpènes 
                      présents dans les algues ont pu inhiber la réplication 
                      du virus du VIH jusqu'à 95%. Mais pour obtenir une 
                      telle efficacité, les chercheurs ont dû utiliser 
                      une dose de cette substance 500 fois plus grande que lAZT, 
                      le médicament synthétique utilisé pour 
                      le moment.  Autre ombre au tableau : ce résultat 
                      impressionnant a été obtenu en éprouvette. 
                      On est donc encore loin des tests sur des humains et rien 
                      ne garantit que les résultats y seraient aussi épatants. 
                     De lautre côté de lAtlantique, 
                      une équipe du Conseil supérieur des recherches 
                      scientifiques, en Espagne, vient de découvrir, à 
                      3550 mètres de profondeur, dans la Mer Méditerranée, 
                      deux enzymes présentant des structures moléculaires 
                      méconnues jusqu'alors, qui pourraient être 
                      utilisées dans la synthèse de nouveaux antibiotiques. Une de ces enzymes est capable de séparer 
                      efficacement des substances, les énantiomères, 
                      dotées de propriétés anti-inflammatoires 
                      et anti-tumorales. À l'heure actuelle, la séparation, 
                      indispensable pour créer un produit utilisable comme 
                      médicament la présence de plus d'une 
                      molécule énantiomère déclenche 
                      des effets secondaires indésirables est très 
                      coûteuse car elle se fait chimiquement et ne permet 
                      pas dobtenir un produit assez pur. Débora Pinheiro Capsule 
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