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Le 26 octobre 2005


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Les nuages de Titan

(Agence Science-Presse) - Les nuages de Titan, la plus grosse lune de Saturne, intriguent depuis longtemps les scientifiques. Et en les analysant un peu plus, ils sont tombés sur une nouvelle surprise. Les nuages " titanesques " présenteraient des similitudes avec les nuages... terriens.

Ces nuages, situés aux latitudes moyennes de l’orbite de Saturne, évoluent en effet de la même façon que nos orages de l’équateur. Certes, " le climat de Titan est très différent de celui de la Terre " déclare Caitlin Griffith, professeur à l’université de l’Arizona. Entre autres choses, le climat de Titan est resté le même depuis des années, ce qui ne cesse d’étonner les scientifiques. Et il y a à présent ces nuages, longs de plusieurs kilomètres, qui apparaissent et disparaissent au-dessus des latitudes tempérées.

Cette localisation précise suggère qu’il y a un rapport avec la surface, explique Griffith. Les scientifiques pensent que les volcans de glace génèrent du méthane en continu, qui est alors absorbé par l’atmosphère azotée de Titan. Il faut de toutes façons que le méthane soit renouvelé depuis la surface, d'une façon ou d'une autre,, parce que le méthane présent dans l'atmosphère, lui, est rapidement détruit par les rayons ultraviolets du Soleil.

Griffith et d'autres collègues du Laboratoire Lunarand de l’Université de l’Arizona, ainsi que de 13 autres institutions dans quatre pays, dont l'Observatoire de Paris et l'Institut d'astrophysique de l'Université de Paris, ont cherché à comprendre l’origine de ces nuages. Ils ont pour cela analysé leur taille et leur épaisseur à l’aide des images prises pendant trois heures par le spectromètre de la sonde Cassini. Cet instrument prend des images dans le visible et l'infrarouge pour étudier la composition des surfaces. L'analyse paraît dans la dernière édition de la revue Science.

" La structure des nuages s’est révélée compliquée, avoue Griffith. Nous avons détecté plusieurs régions de nuages en formation, et non pas une seule. Chaque long nuage correspond à un nombre d’orages vigoureux où les nuages montent à 40 kilomètres d’altitude en quelques heures et se dissipent dans la demi-heure qui suit. Cette évolution du nuage suggère que nous assistons à la formation d’un nuage comparable à un orage, qui disparaît en pluie. " Une pluie de méthane.

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